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Le jugement parfois sévère du non-parent : « les miens seront sages » !

Avant d’être parent, je rêvais de mon futur enfant, éveillé, gentil et débrouillard. Je m’imaginais, débordante d’amour et de principes, élever un enfant obéissant et poli, qui se calmerait, simplement en lui disant « sois sage ». J’émettais assez facilement des jugements sur les autres parents que j’observais, en décidant d’adhérer, ou pas, à leurs principes d’éducation. Souvent, et avec le recul, mon jugement était sévère : « moi quand je serai maman, je ne laisserai pas mon enfant faire des caprices », « je ferai en sorte que mon enfant soit 100% propre avant la rentrée en maternelle » «  je ne lui hurlerai pas dessus comme ça ».

Et puis, je suis devenue maman.

La découverte de mes enfants et l’application de la directive « sois sage » !

Je suis devenue maman d’un petit être, qui n’est pas une boule de pâte à modeler qu’on transforme à son goût. Un enfant qui n’est pas un Monsieur Patate qu’on a juste besoin d’accessoiriser pour le faire rentrer dans une norme. Un petit bout de nous, qui est unique avec ses propres forces de caractère, et qu’on doit tous les jours apprendre à découvrir, comprendre et apprivoiser. Et on se rend compte que « sois sage ! », ben ça ne marche pas 🙂 !!

Et puis, lorsqu’un autre enfant naît dans la famille, l’apprentissage recommence à zéro. On se croit pourtant mieux préparé à cette nouvelle rencontre. On a déjà l’expérience et certaines « techniques » de parents, on sait changer une couche, donner un bain, nourrir son bébé. Sauf que le deuxième n’est pas la copie conforme de l’aîné. Et que tout ce qu’on pensait avoir appris, acquis, doit être à nouveau adapté, ajusté, repensé.

Et on réalise qu’il y a une raison simple au fait, qu’être parent, si ça ne s’apprend pas dans un manuel. C’est tout simplement parce chaque relation parent-enfant est unique. Qu’elle se réinvente avec chaque parent, avec chaque enfant.

Et alors, notre perception des erreurs d’autres parents est beaucoup plus douce. On offre son aide pour porter les poussettes dans les escaliers. Et puis, on propose à une maman seule avec son bébé de le porter quelques instants pour qu’elle puisse avoir les bras libres et payer à la caisse. Et, on fait même des grimaces à un petit bout de chou qui pleure dans l’avion pour le distraire et soulager son père désemparé.

Les principes d’éducation initiaux revus et ajustés

Et on revoit surtout nos propres incohérences éducatives pour éloigner notre utopie de l’enfant parfait (sage, poli, obéissant) et la remplacer par la vraie vie, en se basant sur les forces singulières de nos enfants. On accepte que, notre enfant :

  • éveillé et dynamique : fait du bruit, se salit, troue ses pantalons, court partout.
  • curieux et plein d’esprit : se mêle des conversations des autres, pose des questions pièges, remet en question le cadre des adultes, de l’école.
  • déterminé, fier et persévérant : se rebelle, pousse les autres à bout, est buté et manque de souplesse.
  • autonome et aventurier : prend des risques, expérimente, se trompe, est maladroit, casse des assiettes.
  • plein d’humour : est parfois insolent.
  • timide : est parfois impoli.
  • expansif et qui sait exprimer ses émotions : crie de joie, hurle de colère, pleure à la moindre petite frustration.
  • créatif et inventif : met le bazar dans la maison, retourne sa chambre pour construire une cabane. Chantonne en classe, et vit dans sa bulle.

On se dit que nos enfants sont imparfaits, tout autant que nous (je vous invite à lire mon article sur mon déclic de mère imparfaite en cliquant ici!)… et que c’est très bien comme ça !

Et surtout, on se promet de ne plus jamais leur dire « sois sage » ! Et vous, quels sont les principes d’éducation que vous avez ajustés lorsque vous êtes devenus parents ? Partagez votre expérience dans les commentaires !

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