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Êtes-vous un parent imparfait qui culpabilise ? Est-ce que, parfois, vous dites des mots durs à votre enfant et vous faites des erreurs dans son éducation, et puis après coup, vous regrettez et vous vous sentez coupable ? Vous arrive t’il de regarder les autres parents, autour de vous, sur les réseaux sociaux, et vous dire qu’ils sont parfaits…et vous, non ? Que les autres parents réussissent à élever leurs enfants sans cris ni débordements, mais aussi à tenir leur maison, réussir professionnellement, avoir une vie de couple épanouie… Que pour les autres parents, la vie semble facile alors que vous, vous êtes juste épuisé(e). Et du coup, vous culpabilisez encore plus d’être un parent imparfait ?

Si vous avez répondu oui à au moins une de ces questions, cet article est fait pour vous ! Je vous donne 5 conseils pour arrêter de culpabiliser et vous épanouir en tant que parent imparfait.

Culpabiliser d’être un parent imparfait, c’est un motif très courant partagé par de nombreux parents que j’accompagne en coaching parental. Si vous souhaitez discuter de cette question avec moi et échanger sur vos problématiques parentales, prenez RDV pour une séance de découverte en coaching parental. D’une durée de 30 min en visio, elle est offerte et sans engagement :

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 Conseil 1. Arrêter de culpabiliser en changeant de lunettes et de références

lunettes rétro

Découvrez le super pouvoir de la tolérance vis à vis de vous-même ! La parentalité, c’est dur pour tout le monde ! Sur les réseaux sociaux, ou autour de vous, vous voyez probablement énormément de parents, qui communiquent sur les joies, les réussites, le bonheur d’être parent, et finalement très peu sur les difficultés. Et donc, ces communications biaisées nous donnent l’impression que, pour ces parents, la vie est plus simple, que leurs enfants sont parfaits, qu’ils vivent dans le bonheur total, 24h/24, sans cris, sans dérapage. Et pourtant… des difficultés, ils en ont, comme tous les parents !

Changer de lunettes et de références, c’est finalement regarder ces parents qui vous semblent parfaits comme s’ils étaient les personnages principaux d’une comédie romantique, en version parentalité. Ou encore mieux, une série TV, avec des épisodes qui illustrent des tranches de vie bien choisies. Bien sûr, c’est stimulant, voire même inspirant, de regarder une série parentalité avec des paillettes, des rires et du bonheur à tous les épisodes. Mais ça reste une fiction, où les passages moins glamour sont coupés à la production 😉 .

Parce que, lorsqu’on éteint la télé, on se souvient qu’être parent, ça s’apprend tous les jours, et que le parent parfait n’existe pas… pour de vrai !


Conseil 2. Choisir ses combats pour arrêter de se sentir coupable

règles de vie de famille

24 heures dans une journée, c’est tout ce que vous avez ! Certaines mamans imparfaites ont déjà essayé (de toutes leurs forces) de grapiller du temps par-ci et par-là…mais aucune n’a jamais réussi à rallonger le temps 😉 . Et puis, vous avez aussi un stock d’énergie limité pour ces 24 heures. Si vous décidez d’affronter tous les items de votre « to-do-list » en même temps, vous allez vite vous épuiser. Si vous êtes déjà à un stade d’épuisement, il est temps de faire une pause, et de lire mon article à ce sujet !

Pour choisir vos combats, ce que je vous conseille, c’est de faire une liste avec 10 choses concrètes, qui sont ultra-importantes pour vous, en tant que parent. Idéalement, vous réalisez cette liste avec l’autre parent de vos enfants. Ce petit exercice est également un excellent moyen de s’aligner (ou de se ré-aligner) sur les valeurs communes des deux parents. C’est une bonne façon de se rappeler de ce qui nous rapproche (et que l’on oublie parfois lors de nos désaccords sur l’éducation des enfants). Sur la liste, soyez le plus précis(e) possible, et classez les items par ordre d’importance. Une fois le premier item réalisé/acquis, passez au suivant, et ainsi de suite.

Par exemple, si votre premier item, c’est la politesse : vous pourriez écrire « Apprendre aux enfants à dire bonjour, merci, au revoir, et s’il-te-plait ». Et insistez sur ce point-là uniquement. Lorsqu’il est acquis (et que « bonjour ! » est devenu un automatisme), vous pourriez demander à vos enfants d’aller un peu plus loin et d’accueillir les gens avec un sourire, voire un bisou (si c’est sur votre liste !).


Conseil 3. Appliquer la stratégie des petits pas pour surmonter la culpabilité d’être imparfait(e)

Commençons cette section par une petite citation de philo, de Confucius qui disaitTous les hommes pensent que le bonheur se trouve au sommet de la montagne alors qu’il réside dans la façon de la gravir“. Et bien pour la parentalité, c’est exactement pareil !

Le sommet de la montagne n’est pas de devenir un parent parfait, ou bien une autre personne qui n’aurait pas votre saveur, votre petit plus à vous, mais plutôt la meilleure version parentale de vous-même. Et sur le chemin, le but est de vous épanouir en continuant à grandir et à vous améliorer en tant que parent. Par exemple, si vous avez crié un peu trop fort sur votre enfant à table. Au lieu de vous culpabiliser, préparez l’avenir. Réfléchissez plutôt à ce qui a pu déclencher cet excès de colère, quel était votre besoin non assouvi à ce moment-là ? Comment votre colère s’est manifestée dans votre corps ? Quelles pensées vous ont envahies ? Et enfin comment vous pourriez faire les choses différemment la prochaine fois, pour éviter ce débordement.

Prendre le temps de réfléchir à tout ça, va vous permettre petit à petit d’avancer sur le chemin et de gravir votre montagne.


Conseil 4. Considérer le mimétisme éducatif pour arrêter de culpabiliser

mimetisme

Votre enfant apprend de vous ! Vous êtes son plus proche exemple de ce qu’est un parent et aussi un adulte. Quand vous faites une erreur, mais surtout quand vous la reconnaissez, que vous tentez de la réparer, vous enseignez à votre enfant l’importance des excuses, de demander pardon et de réparer pour reconstruire.

En ça, vous lui donnez un merveilleux cadeau pour la vie. Si on reprend notre exemple d’un parent qui aurait crié trop fort sur son enfant. Culpabiliser n’aura aucun impact positif, contrairement au fait de s’excuser et d’en discuter ensemble pour réparer le lien et la relation.


Conseil 5. Donner à son enfant un modèle imparfait à surpasser

modele educatif famille

Un enfant qui grandit avec l’impression d’avoir été élevé par des parents parfaits, se sentira en échec, lorsqu’il sera, à son tour, parent. Il aura toujours l’impression de ne pas être à la hauteur ; à la hauteur d’une représentation idéalisée de ce qu’est un bon parent.

En étant un parent imparfait, vous lui montrez que les erreurs sont acceptables, et vous lui donnez l’opportunité de faire mieux à son tour quand il sera parent.

Voilà mes 5 conseils pour arrêter de culpabiliser et vous épanouir en tant que parent imparfait ! Et vous, qu’est-ce que qui vous fait le plus culpabiliser ? Quels sont vos astuces pour arrêter de culpabiliser ?

Pour démarrer un coaching parental  :

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Coach parentale certifiée, formée en psychologie positive et en épuisement parental, j’accompagne les parents speed & imparfaits à se reconnecter à  leur(s) enfant(s) et retrouver le bonheur d’être parent 🙂. Pour en savoir plus sur mon parcours, cliquez ici..