« Mon enfant n’obéit pas » est une source de frustration et d’épuisement parental fréquente. Et aussi une raison fréquente partagée par les parents que j’accompagne en coaching parental !
Si c’est votre cas, et si vous souhaitez échanger avec moi à ce sujet, n’hésitez pas à prendre RDV pour une séance de découverte en coaching parental. D’une durée de 30 min en visio, elle est offerte et sans engagement :
Prendre un RDV de coaching parental (OFFERT)
Imaginez le tableau : il est 19h, vous venez à peine de franchir la porte de chez vous, après une journée pénible au boulot. Vous avez dû gérer des situations de conflits entre collègues, la deadline d’un délivrable qui est proche. Et lors du trajet de retour à la maison, vous étiez même en réunion dans votre voiture…. Et là, en rentrant vous n’avez qu’une hâte : c’est de vous reposer à la maison… Cependant, en franchissant la porte, vous trouvez des enfants agités, qui se disputent votre attention, qui préféreraient jouer, notamment avec vous ! Et ceci, plutôt que de faire leurs devoirs, se laver, et commencer une routine calme pour aller au lit. Voilà, entre votre besoin de repos et leurs besoins de vous, c’est le clash !
On peut imaginer clairement, dans ce tableau, un parent qui attend de ses enfants qu’ils obéissent immédiatement aux consignes (pour enfin trouver le calme et le repos tant attendu)… Et des enfants, eux, qui n’écoutent pas le besoin de leur parent ! Et ils font même tout pour retarder autant que possible l’heure du coucher.
Alors, ça vous parle ? Avez-vous déjà vécu dans ce tableau ? Dans cet article, je partage avec vous 5 stratégies parentales à explorer pour se faire obéir sans crier.
Avant-propos : « mon enfant n’obéit pas »… mais quel est votre état d’esprit, à vous ?
Le cumul de stress et de fatigue de votre journée impacte fortement votre état d’esprit et votre capacité à accueillir les besoins de vos enfants. Donc, posez-vous la question juste avant de franchir la porte de votre « home, sweet home » : êtes-vous suffisamment serein(e) pour commencer votre deuxième journée de parent ? Si non, donnez-vous quelques minutes pour souffler. Prenez ce court temps précieux pour remplir au moins un tout petit peu votre réservoir d’énergie et de patience.
L’alternative serait également de trouver une activité qui vous permet de vous ressourcer avec vos enfants, et remplir votre réservoir émotionnel ensemble. Peut-être un rapide jeu de société ? Une courte balade en famille ? Une bataille de chatouilles ? Une chorégraphie de danse sur votre musique préférée pour vous défouler ? Dites-moi en commentaires ce qui vous ressource dans ces cas-là !
Après cet aparté sur l’importance d’avoir un réservoir émotionnel suffisamment rempli, je vous propose maintenant 5 stratégies parentales à tester, à explorer au sein de votre famille, pour éviter le bras de fer et l’escalade de cris lorsque votre enfant désobéit, s’oppose, se rebelle.
5 stratégies parentales bienveillantes à utiliser lorsque mon enfant n’obéit pas
1. Mon enfant n’obéit pas lorsque ma formulation des consignes est négative
Etes-vous d’être attentif à la manière dont vous formulez vos consignes ? J’ai écrit un article justement à ce sujet. Je vous propose notamment d’essayer, autant que possible, de remplacer les injonctions et ordres par une demande, une observation ou une question. Et aussi d’éviter les négations « ne fais pas ceci », en reformulant par une demande positive « je te demande de faire ceci s’il-te-plait ».
Etes-vous d’être attentif à la manière dont vous formulez vos consignes ? J’ai écrit un article justement à ce sujet. Je vous propose notamment d’essayer, autant que possible, de remplacer les injonctions et ordres par une demande, une observation ou une question. Et aussi d’éviter les négations « ne fais pas ceci », en reformulant par une demande positive « je te demande de faire ceci s’il-te-plait ».
2. Mon enfant n’obéit pas car mes consignes sont inadaptées à ses capacités
Votre enfant ne peut coopérer et suivre une consigne que s’il se sent capable de le faire. Ce point-là est essentiel pour encourager son autonomie et sa confiance en lui. Albert Einstein disait d’ailleurs : « Si vous jugez un poisson à sa capacité de grimper à un arbre, il vivra toute sa vie en croyant qu’il est stupide« . Posez-vous donc cette question : les consignes sont-elles adaptées à son âge et à ses capacités ?
Dans mon article sur la plasticité cérébrale, je vous donne les indications sur le développement du cerveau de l’enfant, dont dépend l’acquisition de certaines compétences. Les consignes sont-elles justes ? équitables ? Et à noter, vous, en tant que parent, êtes le premier modèle pour votre enfant. Donc si vous demandez à votre ado d’éteindre son téléphone à table, faites-le aussi… 😉
3. Mon enfant n’obéit pas car son réservoir affectif est vide
Remplir son réservoir affectif au quotidien est une stratégie parentale très efficace ! Car parfois l’opposition est le moyen que l’enfant a trouvé pour avoir de l’attention. De manière innée, votre enfant est un être de coopération, donc par son opposition, il va exprimer un besoin. Et c’est important pour vous comprendre quel est ce besoin pour nourrir votre lien parent-enfant et obtenir davantage de coopération de sa part.
Est-ce un besoin d’affection et d’attention, besoin de reconnaissance, de justice et d’affirmation de soi ? Ou même tout simplement le besoin d’être rassuré, consolé en cas d’émotions désagréables qu’il a pu ressentir avant, comme la peur, la colère ou la honte, la tristesse ? Bref, qu’est-ce que votre enfant essaie de vous dire à travers son comportement opposant ?
4. Mon enfant n’obéit pas lorsqu’il manque un peu de souplesse dans mes consignes
Voici une autre stratégie qui peut s’avérer bien judicieuse pour gérer l’opposition à une consigne. C’est d’offrir un peu de souplesse dans la mise en place de cette consigne (ce que j’appelle aussi le choix cadré). Par exemple : « Nous devons être de retour à la maison au plus tard à 17h. Il est 16h30. Est-ce que tu préfères qu’on parte maintenant et qu’on marche tranquillement en ramassant des fleurs sur le trajet, ou bien on attend 16h55 pour partir, mais du coup, on devra rentrer en courant ? ».
Ce choix cadré lui permettre d’exercer un certain pouvoir d’influence sur ce qui va se passer, de faire un choix. Ça lui demande aussi de réfléchir à son opinion et de s’engager sur une réponse. Et ce, sans impacter le dénouement final, car la consigne parentale ici est claire et non-négociable : « nous devons être de retour à 17h au plus tard ».
5. Mon enfant n’obéit pas car le bénéfice de l’opposition est inférieur à celui de l’obéissance
Si par son opposition, votre enfant obtient quelque chose de « mieux », forcément, il n’est pas encouragé à adhérer aux consignes… Par exemple, imaginez la scène suivante : vous êtes un parent qui souhaite que son enfant mange des légumes à table. Il est 20h30 et c’est l’heure pour l’enfant d’aller se coucher mais il n’a pas mangé ses légumes. Pour vous, il est important qu’il se nourrisse sainement et qu’il ait un repas équilibré. Mais l’enfant lui, n’a plus très faim. Et surtout, il n’a pas réussi à capter votre attention de toute la soirée, car vous étiez accaparé par une tâche ménagère ou votre travail.
Si votre consigne parentale, c’est « tu finis tous les brocolis de ton assiette avant de sortir de table », votre enfant pourrait trainer, trainer, trainer… Car en refusant de manger ses légumes, il passe plus de temps avec vous ! Donc finalement, sans trop le réaliser, dans cette scène-là, vous pourriez donner à votre enfant une motivation à désobéir à la consigne. Ça fait réfléchir, non ?
Et comment ça se passe chez vous ? Pensez-vous régulièrement, avec frustration et épuisement, « mon enfant n’obéit pas » ? Pensez-vous tester une des stratégies proposées dans cet article ? Partagez en commentaires ce que vous avez exploré et ce qui a fonctionné dans votre famille.
Dans le prochain article, je vous présente un outil puissant pour encourager la coopération des enfants aux règles et consignes familiales.
Pour démarrer un coaching parental :
Vous vous sentez démuni(e) face aux défis et challenges de la parentalité (éducation, communication, gestion des émotions, résolution des conflits, épuisement parental) ? Si oui, n’hésitez pas à prendre un RDV avec moi. Le premier rendez-vous de coaching parental est une séance de découverte gratuite (30 min) et sans engagement !
Coach parentale certifiée, formée en psychologie positive et en épuisement parental, j’accompagne les parents speed & imparfaits à se reconnecter à leur(s) enfant(s) et retrouver le bonheur d’être parent 🙂. Pour en savoir plus sur mon parcours, cliquez ici..