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Votre enfant passe beaucoup de temps sur les écrans ? à regarder les dessins animés ? à jouer aux jeux vidéo ? à discuter sur les réseaux sociaux ?  …Et ça vous inquiète ? vous avez peur qu’il soit confronté aux dangers des écrans ? qu’il devienne accro ? qu’il fasse de mauvaises rencontres ? qu’il soit exposé à du contenu choquant ? Mais vous ne savez pas trop comment faire pour accompagner votre enfant à maitriser sa vie numérique ?

Et bien dans cet article, je vous parle d’éducation numérique, ou parentalité numérique. Je vous donne les 2 clés fondamentales qui permettent d’éduquer votre enfant au bon usage des outils numériques, que ce soit Internet, les réseaux sociaux, ou bien les jeux vidéo. Et puis, si vous souhaitez discuter de cette question avec moi et échanger sur vos problématiques parentales, prenez RDV pour une séance de découverte en coaching parental. D’une durée de 30 min en visio, elle est offerte et sans engagement : 

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Notre mission de parents à l’ère du numérique

Partons tout d’abord d’un constat de base : nos enfants sont, certes, nés avec les écrans, mais pas avec les compétences et les connaissances pour les utiliser en toute sécurité et au meilleur de leur potentiel. Notre rôle de parents c’est donc d’accompagner nos enfants à découvrir, utiliser et maîtriser les outils numériques. Et ceci, en limitant les risques, les protégeant des dangers des écrans, mais aussi en profitant des opportunités qu’ils offrent.

La parentalité numérique signifie donc que les parents définissent une stratégie d’éducation numérique. Cette stratégie est clé pour qu’ils puissent transmettre des valeurs, des règles, des bonnes pratiques à leurs enfants concernant leur vie numérique, tout comme ils le font dans la vie réelle.

Protéger son enfant face aux dangers des écrans

esprit critique et discernement

Dans leur vie numérique, les enfants sont exposés à des risques non négligeables tels que :

  • les mauvaises rencontres
  • le cyberharcèlement
  • l’exposition à du contenu inadaptés (pornographique ou violent)
  • les arnaques, canulars, fake news/infox
  • mais également les risques sur leur santé physique et morale

Ces risques sont démultipliés lorsque les écrans sont inadaptés, utilisés avec excès, ou même à un âge trop précoce et sans supervision d’un adulte. Mettre en place une stratégie de éducation numérique est donc essentiel pour éviter certains dangers, armer son enfant face aux difficultés qu’il pourrait rencontrer, et être en capacité d’agir en soutien, avec lui, en cas de besoin.

 

Comment définir sa parentalité numérique ?

Les questions à considérer pour définir sa parentalité numérique sont :

  • Comment équilibrer l’activité « écrans » et le temps que votre enfant/ado y consacre ? Et ceci, afin que les écrans ne prennent pas trop de place dans sa vie, au détriment d’autres activités essentielles à son bien-être et à sa santé.
  • Comment aider son enfant à protéger sa vie privée, avoir les bons réflexes, notamment sur les réseaux sociaux ?
  • Comment sensibiliser son enfant/ado aux choix de ses amis virtuels pour éviter les mauvaises rencontres ?
  • Comment l’encourager à questionner les informations qui lui paraissent bizarres, EXTRA-ordinaires ? Et du coup, développer son discernement, son esprit critique face aux fake news, infox, et aux canulars en tous genres.
  • Et enfin comment lui offrir un sentiment de sécurité en le protégeant des faits/informations/images qui pourraient le choquer ?

Les 2 clés fondamentales pour mettre en place une éducation numérique éclairée et efficace

Clé 1 : Ouvrir le dialogue avec votre enfant/ado 

danger des écrans

Dialoguer plutôt qu’interdire

Parfois, pour éviter le danger des écrans, on serait tenté d’interdire complètement à nos enfants leurs usages…. Parce que l’on a peur qu’ils y passent trop de temps. Ou bien qu’ils regardent des émissions débiles (OMG)? Ou qu’ils n’arrivent plus à s’arrêter de jouer à la console.

Après tout, nous, on a bien grandi sans Snapchat, TikTok ou Fortnite. Et c’était très bien, non 😉 ?

Mais nos enfants vivent et grandissent à l’ère du numérique !  L’interdiction excessive de tous usages ferme la porte à certains bénéfices des écrans. Hormis le divertissement, les écrans permettent à nos enfants/ados de construire du lien social, de faire des recherches, des découvertes, et accéder à certains apprentissages.

Et puis surtout, l’interdiction appauvrit le dialogue.

Lorsque vous interdisez, vous privez aussi votre enfant des messages de sensibilisation que vous pourriez lui transmettre. Ces messages sont essentiels pour le protéger et le responsabiliser face au danger des écrans. Et puis, il est fort possible que votre enfant/ado décide de braver l’interdiction (par exemple de créer un compte sur les réseaux sociaux malgré votre désaccord, en utilisant la tablette de mamie…). Et s’il est confronté à un problème (cyberviolence), il ne viendra pas vers vous pour trouver de l’aide. Il restera peut-être seul et démuni face à un traumatisme de cyberharcèlement, etc.

Donc, plutôt que d’interdire tout usage, intéressez-vous plutôt à ce qu’ils regardent ! A ce qu’ils aiment et pourquoi ils voudraient consommer ce contenu. Et ce, afin d’entamer une discussion à ce sujet et ouvrir le dialogue. Soyez curieux et posez des questions : quel média numérique ? quelle application ? quel jeu ? quel contenu ? avec quelle intention souhaite t’il consommer ce contenu ? avec qui va-t-il le partager ?

Tout contenu est un support pédagogique !

Sachez aussi que chaque média peut servir de support de discussion (si si, même « les Princes de l’Amour » 😉 ) et vous permettre de faire passer des messages pédagogiques. Chaque contenu peut devenir support. Même les jeux ou les émissions, ou les vidéos YouTube qui vous donnent l’impression que le cerveau de votre enfant fond à chaque minute lorsqu’il les consomme. Servez-vous de ce contenu pour questionner, débattre, développer l’esprit critique de votre enfant/ado.

Et puis, partager un écran avec son enfant, jouer aux jeux vidéo, regarder un documentaire ou une comédie et puis en discuter après, c’est aussi une belle occasion de nourrir votre lien parent-enfant. Alors, ne diabolisez pas les écrans en interdisant trop excessivement leurs usages. Essayez plutôt de définir, dans votre famille, quelle serait la bonne place des écrans et comment les utiliser de manière raisonnée, c’est-à-dire sans excès.

Clé 2 : Poser un cadre éducatif clair et solide

poser un cadre

La deuxième clé pour une éducation numérique éclairée et efficace, c’est de poser un cadre ! Définissez des règles simples et adaptées à chaque membre de votre famille. Tout en restant réalistes ! Si vous fixez 20 règles, ça va être difficile de toutes les appliquer !

L’idéal, c’est de définir un socle de base pour toute la famille. Fixez quelques règles qui s’appliquent à tous et que tout le monde suit, comme par exemple : pas d’écrans à table. Du coup, rangez votre smartphone pendant le repas et prenez le temps de discuter en famille.

Puis, vous pouvez mettre en place des règles adaptées à chaque enfant, en fonction de leur âge et de leur sensibilité personnelle. Notamment en termes de temps, de moment, mais aussi de contenu. Par exemple, attention aux jeux vidéo que l’on achète pour l’ainé, mais qui exposent le petit frère à un contenu non adapté à son âge !

Je vous conseille également de co-créer ses règles avec votre enfant pour l’engager davantage à les respecter et encourager sa coopération. Dans le programme Internet Sans Crainte, vous trouverez un outil super qui s’appelle FamiNum, et qui vous permet de créer votre charte familiale des écrans.

Et enfin, voici un dernier conseil : montrez l’exemple…Si vous reprochez à votre ado d’être scotché sur son téléphone, ne le faites pas en écrivant un sms 😊.

Si vous souhaitez rejoindre mon groupe privé Facebook « Mes enfants face aux écrans », pour partager votre problématique, assister à des masterclasses à ce sujet et recevoir des conseils d’experts et d’autres parents, c’est ici :

Rejoindre le groupe Facebook « Mes enfants face aux écrans »

Pour accéder à la masterclasse (offerte) « Définir la bone/juste place des écran dans la vie de son enfant/ado », cliquez sur le lien ci-dessous :

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Le mime

On pense à une expression française connue, comme par exemple "rire comme une baleine", et on doit la mimer pour la faire deviner aux autres. L'éclat de rire des enfants est souvent déclenché par un mime ridicule de son parent. C'est en voyant ses parents se lâcher, et exagérer les gestes que les enfants s'amusent le plus.  C'est un jeu marrant pour enrichir le vocabulaire des enfants et leur faire découvrir les expressions de notre belle langue française.

Variante plus facile : celui qui mime fait des tours sur lui-même et s'arrête au stop. Il regarde devant lui et doit mimer un objet qu'il voit. Vous auriez dû me voir mimer la cafetière, c'était épique 😉 !

Apprendre à observer : notre top 3 des jeux sans matériel (ou presque)  

observation differences jeu sans materiel

La machine à laver

Le premier participant se présente, pendant 15 secondes et tourne sur lui-même. Tous les autres doivent bien le regarder attentivement. Puis il s'en va, et fait un tour dans la machine à laver. Il effectue 3 petits changements dans sa tenue (plus les enfants sont petits, plus les changements doivent être significatifs !). Puis, il revient et se soumet à nouveau au regard scruteur des autres. Les autres participants doivent retrouver tous les changements sans se tromper. C'est un jeu d'observation, dans lequel il faut savoir identifier les différences.

Le cache-cache simultané

Commencez par choisir 3 objets qui se portent (lunettes, chapeau, écharpe, etc). Idéalement, en puisant dans la pile de déguisement de vos enfants, mais sinon, des vêtements usuels feront l'affaire. Puis, sélectionnez une pièce (ou un espace) par participant, et on tire au sort le nom de celui qui trouve et celui qui cache pour chaque pièce. Chaque participant devra alors cacher 3 objets dans l'espace indiqué pour qu'un autre les trouve. Le jeu commence quand tous les objets sont cachés. On donne le top départ, et hop, chacun doit retrouver le plus vite possible ses 3 objets dans sa pièce désignée, et les porter. Le premier qui arrive au point de départ, et qui porte les 3 objets, a gagné.

C'est un jeu d'observation mais aussi de rapidité ! Le fou rire est en général déclenché par les retrouvailles, lorsque tout le monde porte les objets, surtout si ce sont des déguisements mal accordés 🙂 .

Les objets de couleur

On désigne un joueur qui choisira la couleur. Il tourne sur lui-même, puis s'arrête au "Stop" des autres. Il ouvre les yeux, droit devant lui, et donne une couleur qui apparait sur des objets en face de lui. Tous les autres participants doivent toucher du doigt en nommant un objet de cette couleur. Celui, qui en voit (et touche) le plus, a gagné. Bien sûr, le défi du jeu est que personne ne peut toucher le même objet.

Nos 2 jeux coopératifs sans matériel préférés

jeux sans materiel

Le chef de la tribu

 Tous les participants sont des singes, qui sont positionnés en cercle. Parmi les participants, un intru est désigné au hasard. Il provient d'un autre groupe de singe et ne sait pas qui commande dans le groupe. Son objectif est de découvrir qui est le chef de la tribu. Pour mettre en place le jeu, le singe intru doit fermer les yeux, boucher ses oreilles. Pendant ce temps-là, les autres singes coopèrent pour désigner le chef de la tribu. Le jeu commence ensuite : l'intru arrive et observe. Le chef de la tribu fait des gestes que les autres doivent reproduire à l'identique. En observant les mouvements, l'intru doit deviner et désigner le chef. Le chef de la tribu devient l'intru, et ainsi de suite

L'histoire inventée

Chacun votre tour, partagez une phrase qui permet de construire une histoire en groupe. Le premier commence par "il était une fois". Rajoutez du piment en finissant la vôtre par "quand tout à coup", ou commencez de manière absurde par "Il était une fois un petit carré qui voulait être un rond".

Ce sont les dérives et l'humour qui rend ce jeu drôle. Par exemple quand votre bichette commence l'histoire par "Il était une fois une petite fille qui s'appelait Bichette et qui avait des super pouvoirs". Et que votre fils enchaine en disant "...cependant, ses super pouvoirs étaient pourris, comme par exemple, le pouvoir de voir à travers le verre". Chacun utilise l'humour pour construire une histoire qui lui donnerait le rôle du héros. Et d'ailleurs, j'ai écrit un article au sujet des histoires inventées, je vous laisse le découvrir ici.

Il existe une variante très chouette aussi, qui nécessite une feuille de papier et un crayon. Chacun écrit une phrase, puis un seul mot sur la ligne suivante. On plie le papier de manière à cacher la première phrase, mais pas le mot en début de l'autre ligne. La personne suivante continue l'histoire en partant de ce mot, et ainsi de suite. A la fin, on lit toute l'histoire, qui est incohérente et absurde. C'est souvent très drôle !

Favoriser un doux contact : notre top 3 des jeux sans matériel

 

jeu de bisous sans materiel

Le combat de coupe

 Un grand classique, qui permet de faire patienter un enfant dans une file d'attente. Ce jeu se joue à deux. On positionne sa main, comme lorsque l'on veut faire un pouce relevé. Puis on rapproche ses mains et on les accroche au niveau des 4 doigts fermés. Et puis, chacun doit essayer de coincer le pouce de l'autre sous le sien. 

Le zombisou

C'est un jeu où il y a, comme son nom l'indique, des zombies, et l'infection se transmet par des bisous dans le cou. On définit une zone dépourvue d'obstacle, puis on désigne un zombie zéro. Les autres joueurs sont les humains.

Le but du jeu, est, pour ce zombie, d'infester tous les autres et les transformer en zombie par un zombisou. Le défi, c'est que les zombies sont aveugles (ils ferment les yeux), et que tous les humains peuvent changer de place ! Par contre, lorsqu'ils entendent le zombie zéro dire "gare à mes zombisous", ils se figent en statue, pris de terreur. C'est là que le zombie va pouvoir, toujours les yeux fermés, trouver le prochain humain à infecter par un zombisou. Une fois l'humain trouvé, zombisouté et transformé en zombie, ce dernier participe également à la chasse aux humains et peut également infecter un humain à son tour. Les humains se remettent en mouvement jusqu'au cri "gare à mes zombisous", et se figent, etc. Eventuellement, tout le monde devient zombie 🙂 et c'est la fin du jeu.

C'est un jeu terrifiant, qui favorise le contact et aussi la tendresse des bisous.

Le massage du petit biscuit

C'est une manière ludique de masser votre enfant, en utilisant le jeu et la métaphore de la préparation d'un petit biscuit. L'enfant s'allonge sur le ventre, et l'adulte commence (et après on inverse !). Commencez par mettre les ingrédients sur le dos (on simule l'arrivée de la farine en pressant tout doucement différentes parties du dos). Puis on casse les oeufs, on ajoute le sucre (un peu plus lourd que la farine). Puis, on pétrit la pâte (roulé et pétrissage du dos). Ensuite on déroule la pâte (rouleau sur le dos). On emporte-pièces à différents endroits du corps. On saupoudre de sucre glace (on souffle). Et on finit par les croquer !

Surprendre : nos 2 jeux gratuits à télécharger  

La carte magique "Rire comme une baleine"

Et pour finir, afin de continuer à explorer cette expression française "rire comme une baleine" que j'aime tellement, je vous offre un petit jeu gratuit à imprimer :  une carte magique à faire avec votre enfant. Il vous suffit d'imprimer une page recto/verso, suivre les instructions du tuto et vous obtiendrez une carte magique qui cache un message secret 🙂! Allez-vous le découvrir ? 

Pour recevoir votre carte magique, cliquez ici !

Les messages positifs personnalisés

 En répondant à un petit formulaire avec seulement 5 questions, recevez par email un fichier avec 15 messages positifs personnalisés. La personnalisation est réalisée à partir de vos réponses. Les messages d'encouragement sont destinés à être cachés dans les affaires de votre enfant, afin qu'il/elle puisse les découvrir au fur et à mesure. Voici une exemple :

phrase positive

Pour les recevoir, cliquez sur le bouton ci-dessous :

Pour les messages positifs personnalisés, c'est ici !

 Ça y est, vous avez fait votre choix ?? J'ai hâte que vous partagiez vos éclats de rire et vos moments de complicité dans les commentaires ci-dessous ! Si vous connaissez d'autres jeux sans matériel auxquels vous adorez jouer en famille, partagez-les également ci-dessous 🙂 !