Dans mon article « Le burn-out parental : parlons-en !« , je vous écris que la majorité des parents souffrent d’épuisement parental, mais gardent souvent cette souffrance cachée. Dans cet article, je voulais vous proposer 10 actions à mettre en place dès que possible pour éviter le burn-out parental.
Comment prendre soin de soi et éviter le burn-out parental ?
Tout d’abord, je vous propose de méditer un instant sur ce que nous dit Violaine Guéritault, docteure en psychologie et auteure de La Fatigue émotionnelle et physique des mères: Le burn-out maternel. « Etre une maman stressée n’a rien d’inadmissible, de honteux ou d’inavouable. Il est temps que notre culture autant que les mères elles-mêmes cessent de minimiser les difficultés associées aux responsabilités maternelles. Etre une mère est un travail à part entière et en ignorer les risques et les dangers peut s’avérer un bien mauvais calcul à long terme. »
5 actions à mettre en place pour éviter le burn-out parental – De soi envers soi :
*Ecouter les tensions de son corps. Soyez-y attentif et prenez soin de vos tensions musculaires, en faisant du sport et des exercices de relaxation. Consulter un professionnel (osthéopathe ou un éthiopathe) pour soulager les tensions musculaires et les torsions peut également s’avérer nécessaire.
*S’offrir des petites récompenses au quotidien pour se féliciter des accomplissements. C’est essentiel pour se donner à soi-même une reconnaissance du travail accompli (un petit carré de chocolat, un auto-massage, un bain moussant).
*Se regarder dans le miroir tous les matins, sans exception, avec bienveillance et tendresse et se dire « je suis génial(e) ! » avec un grand sourire. Là, je vous imagine rire en lisant ces lignes 🙂 . Cet exercice peut paraître un peu ridicule, mais essayez ! Misez sur le conditionnement de votre cerveau : à force de lui dire quelque chose de manière récurrente et convaincante, il vous aidera à ne plus en douter ! Car oui, vous devez y croire : vous êtes vraiment génial(e)!
*Assouplir ses exigences envers soi-même. Votre maison est un peu en chantier ? Les repas ne sont pas prêts à heure fixe ? Vous n’avez pas fait la moitié de ce que vous aviez prévu d’accomplir aujourd’hui ? C’est pareil pour moi 😉 ! Au lieu de vous culpabiliser, préparez-vous au fait qu’une journée avec des enfants (surtout des bébés) est tout bonnement imprévisible ! Du coup, le plus souvent possible, faites des journées « sans liste ». Ces jours-là, par exemple le dimanche, laissez-vous porter uniquement par vos envies du moment et les besoins de votre/vos enfant(s) !
*S’autoriser des petites pauses régulières. Pour se ressourcer (yoga, lecture, méditation, balade dans la nature) et avec pour seule consigne de se focaliser sur soi et de profiter de l’instant présent.
Aussi, la sophrologie regorge également d’outils pour se ressourcer en utilisant des techniques de respiration, de détente musculaire et de visualisation positive. Une séance de sophrologie peut se pratiquer à distance, via une connection online en visio. Visitez le site https://marjoriesophrologue.weebly.com/parentaliteacute.html# pour en savoir plus.
Prévenir le burn-out parental : 5 actions à mettre en place – de soi envers les autres :
*Communiquer clairement ses limites à ses enfants, à son conjoint. Osez exprimer vos besoins et demandez de l’aide. Vos enfants peuvent-ils vous aider dans certaines tâches ménagères (préparation du repas, vider le lave-vaisselle, reformer les paires de chaussettes devenues célibataires post-lavage) ? Peuvent-ils faire plus de choses en autonomie (se nourrir, couper leur viande, se laver, ranger leurs chambres) ? Ou alors, apprendre à patienter quelques instants de plus avant que leurs besoins soient assouvis ? Votre conjoint peut-il s’impliquer davantage dans certains sujets ? Prendre en charge certains projets de famille (vacances, comptes, tâches ménagères, etc) ?
*Pratiquer la gratitude et la reconnaissance en famille. Par exemple, à table le soir, partagez, chacun votre tour, votre ressenti sous forme de « tops » et de « flops » de la journée. Ou faire une ronde de compliments.
*Faire la liste de 10 petites attentions qui vous font du bien. Cette liste, donnez-la à votre conjoint et à vos enfants avec l’objectif d’être réalisée dans les 15 prochains jours.
*Partager vos doutes, votre souffrances avec d’autres parents. Vous allez vite réaliser que vous n’êtes pas seuls : de nombreux parents se sentent épuisés au quotidien. Rompre de l’isolement est déjà le premier pas vers le « mieux ». Confiez-vous à quelqu’un qui accueillera votre ressenti sans vous juger, dans votre entourage, ou à l’extérieur.
*Prendre du temps pour vous connecter à vos enfants. Si possible tous les jours, sous forme de rituel du soir. Prenez quelques minutes pour caliner, jouer, discuter avec vos enfants, en dehors de toute tâche « fonctionnelle » (repas, soin, devoirs, etc). Ces moments de plaisir partagés permettent aussi de « compenser » pour les disputes, oppositions, colères et autres épreuves de la journée. Si vous souhaitez lire mon article sur les rituels du soir, cliquez ici.
Eviter le burn-out parental et reprendre du plaisir à vivre AVEC ses enfants
Tous les parents ne sombrent pas dans la forme la plus sévère de burn-out parental (fort heureusement). Cependant, une immense majorité, pour ne pas dire tous les parents, passent par une phase plus ou moins longue et plus ou moins récurrente d’épuisement. Et donc, l’essentiel est de pouvoir être soutenu et écouté dans ces moments-là, pour retrouver du plaisir à vivre avec ses enfants aussi vite que possible. Fondamentalement, il est parfois aussi nécessaire de redéfinir nos objectifs personnels dans notre rôle parental. Souvent, ces objectifs sont très exigents envers nous-mêmes, et nous mettent en position d’échec à chaque petit écart. Soyez fier(e), comme moi, d’être un parent imparfait 😉 et soyez indulgent envers vous-même ! Pour lire l’article que j’ai écrit sur mon déclic de mère imparfaite, cliquez ici.
J’espère que cet article vous donnera quelques clés pour surmonter l’épuisement et éviter le burn-out parental. N’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux et à partager vos commentaires sur ce sujet ci-dessous.
Pour démarrer un coaching parental :
Vous vous sentez démuni(e) face aux défis et challenges de la parentalité (éducation, communication, gestion des émotions, résolution des conflits, épuisement parental) ? Si oui, n’hésitez pas à prendre un RDV avec moi. Le premier rendez-vous de coaching parental est une séance de découverte gratuite (30 min) et sans engagement !
Coach parentale certifiée, formée en psychologie positive et en épuisement parental, j’accompagne les parents speed & imparfaits à se reconnecter à leur(s) enfant(s) et retrouver le bonheur d’être parent 🙂. Pour en savoir plus sur mon parcours, cliquez ici..